JEET KUNE DO 19 - HISTORIQUE ET CONCEPT

KALI ESKRIMA
Historique du kali et arts martiaux philippins.
Le père du Kali aux états unis et en Europe est certainement Dan Inosanto, ami et plus haut gradé en Jeet Kune de Bruce Lee, qui est philippin d’origine.
A partir de 1980 environ on commence à désigner cet art martial sous le nom de « kali Eskrima », en Europe et aux Etats Unis.
Le Kali Escrima, comme on l’appel, commence à s’intensifier aux Etats-Unis puis au niveau mondial, notamment grâce aux formidable travail de Dan Inosanto et de ses élèves,
Celui-ci va former de grands instructeurs au sein de l’Inosanto Académie de Los Angeles, un des premiers , qui deviendra ambassadeur pour la France sera d’ailleurs Salem Assli.
Depuis d’autres écoles se sont ouvertes et s’ouvrent au 4 coins du monde avec des élèves des maitres Philippins.
Les élèves de Dan Inosanto, ainsi formés, parcourent le monde pour faire la promotion de ces arts et, à leur tour, former des instructeurs, dont de nombreux européens et Roland est par Salem Assli, un de ceux la.
C’est parmi les immigrées aux USA que l’Eskrima va prendre son essor, grâce à des américains d’origine philippino tel que Dan Inosanto.
Le développement des sports de combat, a été puissament influencé par Bruce Lee, le Kali et ses arts dérivés inflencent aussi les arts martiaux. Ce qui n’entrave en rien l’efficacité des formes anciennes.
Le combat devrait être une valeur sociale et l’art martial un moyen de développement et d’identité social.
Le travail des « maîtres modernes » comme Inosanto, Taki Kimura, Salem Assli et d’autre… a été de sauvegarder l’essentiel de ces arts martiaux que sont ici le concept Jeet Kune Do, le Kali, Panatukan, Silat ect….

Dan Inosanto et Salem Assli,
posant devant la statue de Bruce Lee

Salem Assli, dans l’atelier à Rio de Janeiro, 2018
« ..Il y a plus de 7000 îles aux Philippine et d’innombrables dialectes, et il existe bien plus de 100 systèmes de Kali, qui ont été enseignés sous plusieurs noms, tels que ‘Arnis’ , ‘Arnis de Mano’, ‘Silat’ ‘Kuntao’ ‘Eskrima’ ‘Kali’ ‘Pagkalikali’ et bien d’autres.
Nous utilisons le terme « Kali » pour nommer l’art mère, puisque le mot « Kali » est d’origine préhispanique. Les autres noms ‘Arnis’ ‘Arnis de Mano’ sont purement d’origine européenne et sont nés aux Philippines pendant la colonisation espagnole. « Eskrima » ou « Escrima » vient évidemment du mot français « Escrime » ou du mot espagnol « Esgrima » signifiant « Escrime », tandis que le mot « Arnis » vient du mot espagnol « Arnes de Mano » qui signifie « Armure ou Harnais de la main’.
Mais ‘Kali’ ou ‘Kali Kali’ est un nom beaucoup plus ancien qui est antérieur à l’arrivée des conquistadores et des colons espagnols. Certains voient l’origine du nom Kali, le nom d’une lame très utilisée par les guerriers Moro du sud des Philippines.
D’apres Guro Dan Inosanto, Kali est composé des mots Cebuano « kamot », qui signifie main, et « lihok », qui signifie mouvement.
« ..Il y a plus de 7000 îles aux Philippine et d’innombrables dialectes, et il existe bien plus de 100 systèmes de Kali, qui ont été enseignés sous plusieurs noms, tels que ‘Arnis’ , ‘Arnis de Mano’, ‘Silat’ ‘Kuntao’ ‘Eskrima’ ‘Kali’ ‘Pagkalikali’ et bien d’autres.
Nous utilisons le terme « Kali » pour nommer l’art mère, puisque le mot « Kali » est d’origine préhispanique. Les autres noms ‘Arnis’ ‘Arnis de Mano’ sont purement d’origine européenne et sont nés aux Philippines pendant la colonisation espagnole. « Eskrima » ou « Escrima » vient évidemment du mot français « Escrime » ou du mot espagnol « Esgrima » signifiant « Escrime », tandis que le mot « Arnis » vient du mot espagnol « Arnes de Mano » qui signifie « Armure ou Harnais de la main’.
Mais ‘Kali’ ou ‘Kali Kali’ est un nom beaucoup plus ancien qui est antérieur à l’arrivée des conquistadores et des colons espagnols. Certains voient l’origine du nom Kali, le nom d’une lame très utilisée par les guerriers Moro du sud des Philippines.
D’apres Guro Dan Inosanto, Kali est composé des mots Cebuano « kamot », qui signifie main, et « lihok », qui signifie mouvement.

Roland Jack Baton Sabre
Souvent mais pas toujours, dans les arts martiaux du Bushido, l’étude des armes est enseignée aux pratiquants qui ont atteint un certain niveau de maîtrise des mains vides. Dans les arts martiaux philippins, c’est le contraire ! Bien qu’il existe d’autres raisons, la principale réside dans le fait que même aujourd’hui aux Philippines et dans une grande partie de l’Asie du Sud-Est, les hommes et les femmes sont souvent armés de lames, qui sont souvent cachées dans leurs vêtements. Il est donc totalement illogique d’utiliser les mains nues ou les coups de pied (surtout pieds nus) contre quelqu’un armé d’une épée ou d’un couteau et qui de plus, sait s’en servir.
Ainsi dans notre système, l’élève apprend immédiatement l’utilisation du ou des bâton(s) ou poignard(s) qui peuvent être transposés en épée et en couteau ou en bâton long et court, au passage, il ou elle apprendra sans le vouloir comment se défendre contre ces armes à mains nues. La logique est implacable ! En effet, déjà à l’époque médiévale, les soldats apprenaient le maniement de l’épée et du poignard, ou de toute arme de son choix avant d’apprendre l’autodéfense à mains nues et ce afin d’être plus efficace dans les plus brefs délais.
Les arts martiaux philippins tels que nous les enseignons sont une synthèse de plus de trente-cinq méthodes différentes.
Guro Dan Inosanto avait plus de 35 instructeurs qui étaient pour la plupart, de grands maîtres de leur style, vestiges d’une époque où leur survie dépendait de leurs compétences et de leur connaissance de l’art. La plupart d’entre eux sont aujourd’hui décédés et leurs arts sont passés entre les mains d’Inosanto, faisant de lui le leader mondial dans l’enseignement de certaines de ces méthodes. L’un de ces maîtres, était Juanito John Lacoste dont le système de FMA englobe tous les autres par l’étendue de son cursus. La plupart des systèmes d’arts martiaux philippins sont plutôt incomplets ; ils ont 2 ou 3 parfois 5 ou 7 catégories d’instructions. Parce que Johnny Lacoste a étudié et synthétisé beaucoup d’entre eux de partout aux Philippines, il possédait à lui seul les 12 catégories. Son système de combat était si complet, gracieux et terriblement efficace que Dan Inosanto considérait à juste titre Lacoste comme le Bruce Lee des arts martiaux philippins.

Salem Assli, à l’entrainement

Armes utilisées au Kali
Les arts martiaux philippins englobent le plus grand éventail d’armes de toutes sortes parmi tous les arts martiaux connus de l’homme. Kali dispose également d’un système de combat à mains nues extrêmement complexe et sophistiqué qui en fait l’un des systèmes de combat les plus effrayants au monde aujourd’hui. Les élèves à travers notre progression logique apprennent à faire face à n’importe quelle situation ou n’importe quelle arme, qu’il soit armé ou les mains vides en utilisant la pêche et le zonage corporels, la maîtrise des distances, la fluidité et la spontanéité. À certains moments, les élèves découvriront et apprendront à être créatifs.
Le Kali est un art martial éprouvé au combat qui s’étend sur plusieurs générations. Depuis l’époque précédant l’invasion espagnole des Philippines jusqu’à il y a seulement quelques décennies, Kali était un secret bien gardé qui se transmettait d’enseignant à élève ou/mais pas nécessairement de père en fils. Seuls les étudiants au cœur pur et réputés loyaux ont appris l’art, et il n’a à l’origine jamais été enseigné aux non-Philippins. » Salem Assli.
Les arts martiaux philippins englobent le plus grand éventail d’armes de toutes sortes parmi tous les arts martiaux connus de l’homme. Kali dispose également d’un système de combat à mains nues extrêmement complexe et sophistiqué qui en fait l’un des systèmes de combat les plus effrayants au monde aujourd’hui. Les élèves à travers notre progression logique apprennent à faire face à n’importe quelle situation ou n’importe quelle arme, qu’il soit armé ou les mains vides en utilisant la pêche et le zonage corporels, la maîtrise des distances, la fluidité et la spontanéité. À certains moments, les élèves découvriront et apprendront à être créatifs.
Le Kali est un art martial éprouvé au combat qui s’étend sur plusieurs générations. Depuis l’époque précédant l’invasion espagnole des Philippines jusqu’à il y a seulement quelques décennies, Kali était un secret bien gardé qui se transmettait d’enseignant à élève ou/mais pas nécessairement de père en fils. Seuls les étudiants au cœur pur et réputés loyaux ont appris l’art, et il n’a à l’origine jamais été enseigné aux non-Philippins. » Salem Assli.

Armes utilisées au Kali
Dans les années 80, les représentants des différents écoles et styles forment les premiers instructeurs européens qui feront connaître ces disciplines au grand public.
Dès lors, les élèves instructeurs français , et instructeurs, participent au développement et à la notoriété de ces disciplines en ouvrant des clubs, en organisant des séminaires ou la venue d’instructeurs renommés, travaillant ainsi à organiser la pratique en France.
De ces initiatives vont naître différentes structures visant à développer ces discipline : JKD 19 , ex AFJKD 19 en est une depuis 2004.
Kali Eskrima
L’évolution dans l’apprentissage du Kali
L’apprentissage du Kali suit une progression logique qui commence généralement par le maniement d’un seul bâton, puis évolue vers deux bâtons avant de passer aux armes courtes comme le couteau. Voici comment cette transition se fait :
Kali Simple – Un Bâton
On commence avec un seul bâton (généralement en rotin) pour apprendre les 12 angles d’attaque, les blocs, et les contre-attaques. Puis on travaille sur des enchaînements (drills) comme le sinawali solo, qui permet d’habituer le pratiquant aux mouvements circulaires et aux transitions entre attaque et défense.
On développe la maîtrise de la distance, le timing, et la fluidité.
L’objectif est de développer la coordination, la fluidité et la compréhension des angles d’attaque et de défense.


Kali Double – Deux Bâtons
L’introduction du double bâton permet de travailler des schémas de frappes complexes (sinawali drills). Cela développe la capacité à utiliser les deux mains indépendamment. On apprend à passer d’un bâton à l’autre pour créer des enchaînements offensifs et défensifs plus fluides.
L’utilisation des deux bâtons améliore la protection des ouvertures, tout en permettant des contre-attaques rapides.
L’objectif est d’améliorer la coordination bilatérale et la vitesse des frappes.
Kali Double – Deux Bâtons
L’introduction du double bâton permet de travailler des schémas de frappes complexes (sinawali drills). Cela développe la capacité à utiliser les deux mains indépendamment. On apprend à passer d’un bâton à l’autre pour créer des enchaînements offensifs et défensifs plus fluides.
L’utilisation des deux bâtons améliore la protection des ouvertures, tout en permettant des contre-attaques rapides.
L’objectif est d’améliorer la coordination bilatérale et la vitesse des frappes.

Couteau
On apprend d’abord les angles d’attaque et de défense au couteau, qui sont souvent les mêmes que ceux du bâton. Les exercices incluent le tapping drill (drills de contrôle), les contre-dagues, et les désarmements.
On travaille sur la gestion des distances courtes, car le combat au couteau se fait généralement en corps à corps. Le pratiquant apprend à se protéger contre une attaque au couteau avec des mouvements inspirés du bâton et à utiliser des objets improvisés pour se défendre.
L’objectif est d’appliquer les principes du bâton au combat au couteau et apprendre la défense contre armes tranchantes.

Pourquoi cette progression ?
Les principes restent les mêmes. Un coup de bâton est similaire à un coup de couteau en termes de trajectoire.
La distance de combat change. Plus l’arme est courte, plus le combat se rapproche.
L’apprentissage de la coordination est progressif.
– Un bâton = comprendre le mouvement,
– deux bâtons = automatiser la fluidité,
– couteau = affiner la précision et la rapidité.
Les réflexes et la défense se développent naturellement. À force de s’entraîner avec des armes longues, le pratiquant apprend inconsciemment à réagir et se défendre contre des armes plus courtes.
En suivant cette approche, un pratiquant de Kali devient rapidement à l’aise avec différentes armes et peut s’adapter à diverses situations de combat.
L’encadrement
Roland JACK Directeur Technique Jeet Kune Do 19
Instructeur Jeet Kune DO Instructeur Kali



Les entrainements
Horaires JKD avancé et Kali
Les Jeudis : 17h00 - 20h30
Les Samedis : 16h00 - 18h00
Les Dimanches : 16h00 - 18h00








CONTACT & INFORMATIONS
Adresse du Dojo
Roger LAGER
Rue de la montane,
19000 TULLE
Horaires JKD avancé et Kali
Les Jeudis : 18h00 - 20h30
Les Samedis : 16h00 - 18h00
Les Dimanches : 16h00 - 18h00


JEET KUNE DO 19
Jeet Kune Do 19 est une banche de Nature et Equilibre,
Nous proposons des cours de Jeet kune do et d’arts martiaux mixtes cours collectif et cours privé.
Adresse du Dojo
Dojo Roger LAGER
Rue de la montane, 19000 TULLE
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Accueil
JKD19
KALI ESKRIMA